La forêt Haut-Normande
Située au Nord-Ouest de Paris, la région de Haute-Normandie, autrefois réputée pour ses hêtraies notamment en domaniale est en constante évolution.
226 000 hectares
Avec plus de 226 000 hectares, les forêts de Haute-Normandie sont installées sur 2 départements, la Seine-Maritime et l’Eure. Elles représentent en moyenne 18.4 % de la surface totale.
Le volume estimé de bois sur pied est de 34 millions de m3, découpe 7 cm fin bout (IFN 2002). 85 % de ce volume est représenté par des feuillus et 15 % par des résineux.
40 % du volume feuillu est représenté par le chêne et 31 % par le hêtre.
Les résineux sont représentés en majorité par le pin sylvestre pour 33 % et le douglas 21 % en constante progression du fait d’une préférence au reboisement des peuplements pauvres. Dossier aujourd’hui aidé par la Région et le FEADER. (Bibliographie : PPRDF de Haute Normandie).
Le taillis avec réserves représente 50 % de la surface total suivi par la futaie feuillue 30 %, les futaies réserves 12 %.
La forêt privée occupe le 3/4 de la surface et est deux fois plus importante dans l’Eure qu’en Seine-Maritime (source ONF-IFN)
La forêt Normande reste « morcelée »
Les propriétés inférieures à 10 hectares représentent 25 % de la surface pour 94% des propriétaires.
Les sols
Les sols limoneux à tendance acide (PH <5) sont fortement représentés sur plateaux, accompagnées en rupture de pente et pente par des affleurements calcaires délicats et laissant une moindre amplitude quant au choix des essences à valoriser.
La région, accompagnée du CRPF de Normandie aide actuellement la réalisation d’une cartographie des stations à l’échelle des forêts.
Ces sols sont fragiles et nécessitent de nombreuses précautions au cours des interventions quel qu’elles soient.
En effet, la création de cloisonnements est indispensable si l’on ne veut hypothéquer l’avenir de nos peuplements.
Les changements climatiques aujourd’hui constatés, impliquent une anticipation et une modification des modes de gestion. Notre structure, la SARL Sylva, attache une attention particulière et essentielle à la préservation des sols ainsi qu'à la biodiversité. Ces paramètres sont les garants de la préservation du milieu forestier dont nous avons la charge si l’on ne veut tendre vers une agrosylviculture fragile et mono-spécifique plus sensible aux stress hydriques ainsi qu’à l’évolution croissante des impacts sanitaires.
Sujets qui seront développés prochainement.