Les oiseaux ne peuvent plus se cacher pour mourir !
Arrivé le mois d’avril, quand la nature renait, les passereaux, que nous avons nourri tout l’hiver, commencent à parader. Les beaux jours s'annoncent avec la venue du printemps. C’est le moment pour eux de procréer tout en faisant vivre la nature sous des sifflements qui égaillent nos oreilles, véritables attraits musicaux.
Malheureusement cette nature se meurt pour diverses raisons énnoncées ci-après.
Disparition des passereaux
Un tiers des passereaux a disparu de nos campagnes depuis 20 ans selon les observations du CNRS et du Muséum d’Histoire Naturelle. Cette hécatombe est principalement dûe à la destruction de leur habitat et l’agriculture contemporaine!
Une certaine forme d'agriculture, celle qui favorise la monoculture qui réduit la biodiversité, mais aussi celle qui encourage l’uniformité ou l’homogénéisation de ses cultures ou monocultures contribue à détruire les habitats des oiseaux (haies, murets, marres) dans un but de fonctionnalité. Hors ces habitats sont primordiaux pour la pérennité des espèces.
Malheureusement également, l’agrochimie par ses pesticides, engrais, insecticides, herbicides détruit à la source le cycle alimentaire.
Quels moyens mis en place pour endiguer cette catastrophe écologique?
Petit rappel : en France du 1 er avril au 31 juillet il est interdit de tailler des haies ou d’abattre des arbres le long des parcelles agricoles.
Dans certains départements on propose des aides pour l’implantation de haies qui permettent de conserver la biodiversité ; lutter contre l’érosion et préserver la qualité de l’eau !
Pour agir, vous pouvez vous tourner vers vos fédérations de chasse qui vous orienteront ou vous accompagneront pour l’obtention de subventions !
En résumé, nos petits oiseaux on du plomb dans l’aile mais ne sont pas morts!
Grâce a notre implication, à la pratique de cultures raisonnées, la conservation ou l'implantation d’habitat, l’être humain peut interragir sur le maintien et la préservation des passereaux et commensaux de l’homme.